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Histoire des églises, patrimoine

Les églises et chapelles d’Arcachon

Les églises et chapelles d'Arcachon

Arcachon est très étendue géographiquement et se déroule sur une bande de terre au long de la Côte. De ce fait elle possède six lieux de culte. Autrefois trois paroisses distinctes : Saint Ferdinand, proche du port, dans le quartier de l’Aiguillon.

La Basilique Notre-Dame avec la Chapelle des Marins, Notre-Dame du Moulleau au milieu du quartier du même nom. Trois chapelles sont venues, au fil du temps, répondre à l’attente des paroissiens : Ste Jeanne d’Arc, en centre ville. St. Louis, dans le quartier des Abatilles et Saint-Esprit au Pyla.

Saint Ferdinand
L’église actuelle a été construite en 1900 grâce à la persévérance de l’Abbé de Mendivil et doit son vocable au Cardinal Ferdinand Donnet, archevêque de Bordeaux. La paroisse avait été crée en 1870, par décret impérial.
Le bâtiment porte en lui, comme autant de stigmates, les joies mais aussi les peines des hommes et des femmes qui sont nés, qui ont grandi, travaillé et peiné dans ce quartier. Elle est la mémoire douloureuse des équipages à jamais engloutis par les flots. Ses nombreuses fresques intérieures en font un lieux très apprécié pour tous ceux qui souhaitent trouver un lieu de prière et de recueillement.
Notre-Dame du Moulleau
se dresse sur une dune face au Cap-ferret. Elle a été construite en 1864, dans le style byzantin. Elle fut d’abord chapelle d’un couvent de dominicains. Durant les époque troublées de 1905, alors que les lois frappaient les congrégations religieuses, elle changea plusieurs fois de propriétaires. C’est seulement en 1927 que la Société des Pêcheries d’Arcachon en fit don au diocèse pour être érigée en paroisse du Moulleau. Elle subit de nombreuses transformations. Les derniers travaux intérieurs permirent de redécouvrir, sous une peinture uniformément grise, les fresques du XIXè, représentant des anges, qui la tapissent entièrement. Elle possède une Vierge de l’Avent, qui est une des rares représentations de la Vierge enceinte et qui date du XIXè.
Sa situation géographique lui valait d’être saluée par les marins avant de quitter le calme du Bassin et d’affronter  » les passes », c’est à dire ce passage extrêmement dangereux par gros temps, qui permet aux navires de sortir en pleine mer. C’est pourquoi celle église est aussi appelée  » N.D. des Passes. »
Son charme et la vue magnifique qui s’offre au regard depuis le parvis font qu’elle est particulièrement appréciée pour la célébration des mariages.
Sainte Jeanne d’Arc
Au centre d’Arcachon, cette chapelle fut édifiée au début du XXè. Entièrement restaurée en 2010, elle accueille tout au long de l’année les résidents du cœur de ville. De par la proximité de la gare, elle est aussi un lieu de halte et de recueillement pour le visiteur de passage. A quelques mètres du nouveau marché, elle participe à l’animation du centre ville. Sa position centrale favorise l’organisation de conférences, d’expositions et diverses rencontres paroissiales.
Saint Louis des Abatilles
est la plus récente église de la ville d’Arcachon, édifiée en souvenir de St. Louis, roi de France, elle se dresse au milieu des pins, à proximité de la fontaine des Abatilles. Un lieu rendu célèbre pour sa fameuse source, découverte par hasard, en 1923, par l’ingénieur Louis le Marié, lors d’un forage pétrolier sur le site. destinée aux habitants de ce quartier résidentiel.
L’emplacement de la chapelle Saint-Louis des Abatilles avait été arrêté par Gabriel Maydieu, au printemps 1931, dans le cadre du lotissement de la Société Immobilière de la Côte d’Argent (S.I.C.A.) mais le projet s’était enlisé. Ce n’est qu’en 1956 que la société envisagea de céder le terrain en question (7.000 m2) à la ville pour créer un jardin public et l’oratoire, si bien qu’en mai 1956, l’abbé Marcou, curé du Moulleau et destinataire des plans de l’édifice établis par l’architecte bordelais Henri Avinen, put les remettre au maire. Mais le conseil municipal du 10 août 1956 s’interrogea sur la légalité de l’opération et le ministre de l’Intérieur, consulté, s’y opposa ! Il fallut réduire la cession à la ville de la surface nécessaire à l’église (625 m2), pour que le préfet prît un arrêté approbatif (4 février 1957). Las ! Le presbytère avait été oublié sur les plans ; force fut de rajouter 175 m2 à la part de l’Association Diocésaine de Bordeaux et saisir à nouveau le préfet pour qu’il modifiât son arrêté. Ces aléas n’empêchèrent nullement S.E. Mgr Paul Richaud, archevêque de Bordeaux, de poser le 29 mars 1957 la première pierre de la chapelle baptisée Saint-Louis. i La construction se fit, lentement, au rythme des concours généreux des fidèles, si bien que l’église ne fut solennellement inaugurée le 24 mars 1968 et son autel consacré par Monseigneur M. Maziers, archevêque de Bordeaux.
Un lieu de culte chaleureux avec son cœur tapissé de bois auquel font écho de part et d’autre de l’autel les statues de Saint Louis et de la Vierge Marie qui sont l’œuvre d’une paroissienne aujourd’hui décédée , Lucienne Boudet.
Chapelle Saint-Esprit à Pyla-sur-Mer dépend administrativement de la commune de La Teste-de-Buch. Elle est aussi nommée  » chapelle forestière » et a remplacé la première chapelle en bois, construite vers 1935. Elle se distingue encore par son clocher de bois et de tuiles qui s’élève au milieu de la pinède. Ses bancs disposés à l’extérieur lui confèrent un aspect estival. Lieu de villégiature très prisé, le Pyla vit surtout l’été. Les messes dominicales y sont célébrées en Juillet et Août.

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