Dernier édito de Serge Ricaud
Pèlerins de l’Espérance, en route !
Méditation du 19 Janvier 2025
Suite du message de Mgr James
Le Pape mentionne également la transmission de la vie et le respect de la vie humaine.
Chez des jeunes couples, par exemple, à cause des craintes concernant l’avenir, d’emplois précaires, des problèmes environnementaux, il y a « une perte du désir de transmettre la vie ». Là encore, comment, dans les préparations au mariage, par exemple, et dans d’autres groupes en parler ? Car « ce désir est une question d’espérance puisqu’il dépend de l’espérance et produit l’espérance » (n°9). À l’autre bout de la vie humaine, comment promouvoir encore davantage le respect de la vie
humaine dans ses derniers instants ? Comment mieux accompagner nos frères et sœurs mourants ? Comment participer mieux à la promotion de la culture palliative ?
Chez des jeunes couples, par exemple, à cause des craintes concernant l’avenir, d’emplois précaires, des problèmes environnementaux, il y a « une perte du désir de transmettre la vie ». Là encore, comment, dans les préparations au mariage, par exemple, et dans d’autres groupes en parler ? Car « ce désir est une question d’espérance puisqu’il dépend de l’espérance et produit l’espérance » (n°9). À l’autre bout de la vie humaine, comment promouvoir encore davantage le respect de la vie
humaine dans ses derniers instants ? Comment mieux accompagner nos frères et sœurs mourants ? Comment participer mieux à la promotion de la culture palliative ?
Enfin, le Pape n’omet pas les difficiles conflits actuels dans le monde et tant de peuples affrontés à la tragédie de la guerre. « Le jubilé doit rappeler que ceux qui se font « artisans de paix » pourront être « appelés fils de Dieu » (Mt 5 ,9). Et le Pape invite à des gestes concrets. Bien sûr, nous ne sommes ni diplomates ni chefs d’État. Mais nous pouvons être artisans de paix dans nos familles, dans nos paroisses et dans nos quartiers. On évoque beaucoup aujourd’hui, par exemple, les « sensibilités ecclésiales » diverses.
Parfois certains se retranchent derrière ces expressions, pour s’abstenir de relations avec d’autres différents, refuser des invitations familiales, avoir des propos excessifs, oralement ou par écrit. La paix désirée commence par nos paroles, nos gestes. « Si nous devons dénoncer ce qui, dans le monde et dans la culture contemporaine est déshumanisant, contraire à l’Évangile et à la dignité humaine, nous le ferons courageusement, avec douceur et respect ( cf 1 P 3,16), sans omettre de commencer par le repérer dans notre propre cœur »[4].
Parfois certains se retranchent derrière ces expressions, pour s’abstenir de relations avec d’autres différents, refuser des invitations familiales, avoir des propos excessifs, oralement ou par écrit. La paix désirée commence par nos paroles, nos gestes. « Si nous devons dénoncer ce qui, dans le monde et dans la culture contemporaine est déshumanisant, contraire à l’Évangile et à la dignité humaine, nous le ferons courageusement, avec douceur et respect ( cf 1 P 3,16), sans omettre de commencer par le repérer dans notre propre cœur »[4].
A ce titre, dans l’année jubilaire, j’encourage les catholiques du diocèse à célébrer le sacrement de réconciliation et à vivre concrètement des réconciliations. La démarche est proposée tous les ans, aux personnes qui se préparent à célébrer leur confirmation. Je suis témoin des fruits si beaux qui en jaillissent. Par exemple, un jeune papa s’est réconcilié avec son père qu’il ne voyait plus. Il lui avait simplement écrit un courrier pour lui dire son désir de le revoir.etc… Pour d’autres dans un des sanctuaires du diocèse, Notre-Dame de Verdelais, Notre-Dame d’Arcachon, Notre-Dame de Verdot, Notre-Dame de Condat,Démarches dans une église, conférences, rencontres sur un des thèmes de l’Année Sainte. Le Service de la Communication les rassemble en un dossier disponible sur le site du diocèse. De mon côté, pour bien marquer notre désir de « réveiller notre espérance, fondée sur la foi et nourrie par la charité », je propose une marche-pèlerinage commune à tous les catholiques du diocèse, à vivre personnellement, en groupe ou en paroisse, dans la ville de Bordeaux, commençant à la basilique Saint-Seurin, se poursuivant à Notre-Dame, s’arrêtant place du Puy Paulin, et aboutissant à la cathédrale. Un livret est disponible pour le vivre. Cette démarche nous préparera à partager ensuite dans nos paroisses, une démarche et une célébration de réconciliation, et accueillir par là la grâce du jubilé 2025, car « l’Espérance ne déçoit pas ».
Bonne année jubilaire !
+Jean-Paul James
[1] Pape François, bulle d’indiction « Spes non confundit » n°3
[2] Ibid.
[3] Lettre des évêques de France à l’occasion du jubilé, novembre 2024, n°10
[4] Lettre des évêques de France à l’occasion du jubilé, novembre 2024, n°20.
[2] Ibid.
[3] Lettre des évêques de France à l’occasion du jubilé, novembre 2024, n°10
[4] Lettre des évêques de France à l’occasion du jubilé, novembre 2024, n°20.
CE QUE DIT LE PAPE À PROPOS DE « L’INDULGENCE JUBILAIRE »
« L’indulgence permet de découvrir à quel point la miséricorde de Dieu est illimitée.
Ce n’est pas un hasard si, dans l’Antiquité, le terme « miséricorde » était interchangeable avec le terme « indulgence », précisément parce que celui-ci entend exprimer la plénitude du pardon de Dieu, qui ne connaît pas de limites. Le Sacrement de Pénitence nous assure que Dieu par- donne nos péchés (…). Cependant comme nous le
savons par expérience personnelle, le péché « laisse des traces », il entraîne des conséquences : non seulement externes dans la mesure où il s’agit des conséquences du mal commis, mais aussi internes, dans la mesure où «tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification soit ici-bas,
soit après la mort dans l’état qu’on appelle purgatoire ». Il reste donc, dans notre humanité faible et attirée par le mal, des “effets résiduels du péché”. Ceux-ci sont éliminés par l’indulgence, toujours par la grâce du Christ, qui est,
comme l’a écrit saint Paul VI, «notre « indulgence »» (n°23).
« L’indulgence permet de découvrir à quel point la miséricorde de Dieu est illimitée.
Ce n’est pas un hasard si, dans l’Antiquité, le terme « miséricorde » était interchangeable avec le terme « indulgence », précisément parce que celui-ci entend exprimer la plénitude du pardon de Dieu, qui ne connaît pas de limites. Le Sacrement de Pénitence nous assure que Dieu par- donne nos péchés (…). Cependant comme nous le
savons par expérience personnelle, le péché « laisse des traces », il entraîne des conséquences : non seulement externes dans la mesure où il s’agit des conséquences du mal commis, mais aussi internes, dans la mesure où «tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification soit ici-bas,
soit après la mort dans l’état qu’on appelle purgatoire ». Il reste donc, dans notre humanité faible et attirée par le mal, des “effets résiduels du péché”. Ceux-ci sont éliminés par l’indulgence, toujours par la grâce du Christ, qui est,
comme l’a écrit saint Paul VI, «notre « indulgence »» (n°23).
Au-delà
La semaine de prière pour l’unité des chrétiens a une importance majeure dans la vie de l’Eglise sauf pour les passéistes.
Aussi nous aurons à coeur de le signifier en nous retrouvant samedi 25 janvier à 20h30 à l’église Ste Jeanne d’Arc pour une
célébration oecuménique.
ATTENTION : NOTEZ BIEN QUE LES MESSES DE NOTRE DAME DES PASSES SONT TRANSFÉRÉES À SAINT LOUIS DES ABATILLES JUSQU’À NOUVEL
ORDRE EN RAISON DES TRAVAUX. Cependant, la messe de 09h30 est supprimée temporairement.
ORDRE EN RAISON DES TRAVAUX. Cependant, la messe de 09h30 est supprimée temporairement.
« Réjouissez-vous avec qui est dans la joie, pleurez avec qui pleure…» (Rm 12, 15)
BAPTEMES : Alessio Damiano
MORTS : Christian SAGNES, Paulette CROISE, Jean Luc BONNIN, Micheline GARNIER, Jacques de BERNAT de MONTMEGE, Aimée FALGAIRETTE, Jeannine BOYER, Henri PATRY, Pierre JOURDA.